La viande: amie ou ennemie?

En effet, autant les protéines animales sont importantes pour notre corps (et surtout pour nos loulous), autant, on a tendance à en surconsommer dans nos cultures.

Ceci dit, soyons d’abord optimistes et parlons des bienfaits de la viande:

C’est connu, la viande contient des protéines et du fer, deux nutriments nécessaires pour conserver une bonne santé, produire des anticorps, protéger le système immunitaire, et éviter des maladies comme l’anémie. Le fer contenu dans les protéines animales et plus facilement absorbé par le corps que le fer végétal. D’ailleurs, pour améliorer son absorption, n’hésitez pas à verser quelques goutes de citron sur votre steak ou votre carpaccio.

La viande contient également des vitamines B et D, du sélénium et du zinc. La vitamine B12 par exemple préserve le corps humain des maladies cardiovasculaires, neurologiques et de l’infertilité. La vitamine D agit contre le rachitisme, une maladie osseuse dégénérative (vitamine dont nous manquons cruellement en Belgique). Le sélénium est un antioxydant contribuant à prévenir le cancer comme par exemple le cancer colorectal et le cancer du poumon, et à traiter l’asthme. Le zinc renforce le système immunitaire et garde le cerveau en bonne santé. Ces deux derniers minéraux sont également très souvent carencés chez la femme.

Maintenant, c’est sur que la viande a un impact conséquent tant sur l’environnement que sur la santé:

• la consommation en CO2: La production et transformation des aliments pour le bétail, le stockage et traitement du fumier, les gaz naturels relâchés par les animaux ou encore le transport de la viande… toutes ces activités liées à l’élevage représentent plus de 14% des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
• la consommation en eau: On estime que la production d’1 kilo de viande bovine nécessite 15000 L d’eau. Comment expliquer ce chiffre énorme? Une vache boit-elle tant que ça?
  Et bien, pas tout à fait : ce chiffre regroupe l’eau que le bovin boira durant ses 3 ans de vie, l’eau utilisée à la ferme et l’abattoir, ainsi que celle qui se cache derrière les quelques 8000 kilos de grains et fourrage qu’il mangera durant sa vie.
• En terme de santé: La surconsommation de viande, en particulier de viande rouge, tend à augmenter le risque de certaines maladies (comme le cancer du côlon, les maladies cardio-vasculaires, l’obésité ou le diabète de type 2), et plus généralement la mortalité.
• Les élevages intensifs: Les systèmes industriels de production sont depuis longtemps la norme dans les pays développés. Le nombre incroyable d’animaux élevés en batterie, dotés d’une variabilité génétique très pauvre, et soumis à une croissance rapide dans des conditions effroyables, crée des conditions idéales pour l’émergence et la propagation de nouveaux pathogènes, comme en témoigne le coronavirus SARS-CoV-2 qui a profité des élevages intensifs de visons.

Conclusion: Supprimer totalement la part de viande dans notre assiette n’est pas du tout la solution que nous préconisons. Mais plutôt que d’avoir de la viande à chaque repas comme on en a l’habitude, sachez que 2-3 portions de viande par semaine suffisent amplement. Et du coup, profitez en pour choisir une viande de meilleure qualité, éthique voire même bio.. L’impact au niveau de votre portefeuille s’en verra totalement équilibré.

Essayez aussi de privilégier les protéines le matin et le midi, car ces dernières activent la dopamine, l’hormone du réveil! Le soir, ce sont les glucides qui favorisent la création de sérotonine, l’hormone du sommeil.